CÉLÉNASOPHIA

  • Maison de disque : Blue Milk Records

«Viens qu’on enlève le brouillard des éoliennes, que l’on glisse sur la vie comme sur une tyrolienne. » Une belle invitation, non? Elle nous est proposée par CélénaSophia sur son premier album Les géantes bleues. Onze compositions originales, bruts et sans filtre signées par Céléna (auteure, compositrice, interprète) et Sophia (compositrice, interprète). De la chanson française, moderne, urbaine, profondément ancrée dans le présent qui s’accroche aussi aux rêves et à la folie. Les deux sœurs y affirment leur féminité, leurs doutes, leurs besoins d’évasion, de passions, leurs acharnements,  …. et, par-dessus tout, leurs valeurs et leurs idéaux.. « Cet album, c’est la concrétisation de tout ce qu’on a vécu depuis la création du projet en 2013. Les concerts, notre premier EP, les festivals, les nombreuses rencontres… », expliquent-elles. Céléna se décrit comme une « vraie impulsive ». Sophia comme une « fausse calme». La première joue de la guitare acoustique. La seconde privilégie les guitares électriques. Deux « vents contraires » pour reprendre le titre d’une de leurs nouvelles chansons. Deux tempéraments, deux personnalités qui se complètent pour former un duo unique.

Sorti en plein confinement, le single Folie Reviens, qui ouvre l’album, s’est très vite imposé comme un hymne feel good. « La chanson a pourtant été écrite bien avant le confinement», rappelle Céléna. « Pour sortir d'une période où j’étais morose, j’ai ressenti le besoin de rallumer la flamme en moi, de retrouver une part d’insouciance… ». Dans le refrain, les voix de Céléna et Sophia se fondent pour répéter « ce n’est pas en arrière qu’il faut regarder ». Plus qu’un slogan, c’est leur ligne de conduite aussi.

Sur Les géantes bleues, le folk des débuts s’enrichit de percussions, de beats, de zestes d’électro, de codes empruntés au hip-hop, de gimmicks pop et de beaux effets aériens sur les guitares. Signe de cette ouverture d’esprit, la direction artistique de l’album a été confiée à Jérôme Magnée (Dan San, Yew, Ebbène). «Nous avons rencontré Jérôme fin 2016. En 2017, il nous accompagnait aux Jeux de la Francophonie d’Abidjan où nous avons décroché la médaille de bronze. Il est venu « habiller » nos compositions et ça nous a complètement libérées. »

Les géantes bleues est tout aussi aventureux dans ses thématiques. Avec sa poésie écorchée et réaliste et son sens de la métaphore qui vient du cœur, CélénaSophia s’interroge sur le rapport à l’argent (Pile ou Face), évoque la maitrise des pensées négatives (On s’en souviendra pas), cherche le réconfort auprès de l’être aimé (Me plonger dans tes yeux), élève la solitude en vertu thérapeutique (Seul hôtel, Passage secret) et s’adresse avec beaucoup de pudeur à une maman partie trop tôt rejoindre les anges (Je te vengerai). « Notre mère est le moteur de cet album. Elle nous a toujours tiré vers le haut et encouragé à croire en nos rêves. » Un propos sublimé dans la chanson Les géantes bleues qui donne fort logiquement son titre à l’album. « Les géantes bleues, ce sont des étoiles massives, très chaudes et très lumineuses. Elles symbolisent les personnes proches qu’on a perdues. elles sont pour nous une source d’énergie qui nous pousse à aller de l’avant. » Et comme pour prouver que la vie est plus forte que tout, c’est avec Ne rentrons pas, ballade mélancolique et pleine d’espoir de lendemain meilleur, que ce premier album se clôture. On y entend des voix d’enfants prises dans les rues d’Abidjan et des battements de cœur. Tout un symbole…

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